« Ça suffit ! Le gouvernement de Jair Bolsonaro a tenu sa promesse : il n’a pas délimité un millimètre de terres indigènes, il veut détruire la forêt et légaliser l’extraction de l’or et l’accaparement des terres sur les territoires Indigènes. Nous sommes mobilisés : notre COMBAT est pour la VIE ! »


23 JUIN – LA LUTTE POUR LA VIE !

« Les droits territoriaux des peuples autochtones sont originaux, existaient avant les lois non autochtones et sont réaffirmés dans la Constitution fédérale. C’est le rôle du gouvernement brésilien de les reconnaître en délimitant et en protégeant les Terres Indigènes ! »

Une fois de plus, la Cour Suprême du Brésil a reporté indéfiniment le procès dans lequel les juges décideront si le cadre temporel pour la démarcation des terres autochtones ancestrales sera fixé à la date d’entrée en vigueur de la Constitution brésilienne, le 5 octobre 1988. Si ainsi, seuls les territoires occupés par les communautés autochtones à cette date seraient reconnus, sans tenir compte des peuples autochtones déplacés par la colonisation et le vol de terres au cours des 500 dernières années !

Cette affaire historique a été présentée pour la première fois en 2017 et a été reportée trois fois depuis. La date prévue du procès le 23 juin a maintenant été retirée de l’ordre du jour du tribunal.

Apib, l’articulation des peuples Indigènes du Brésil, souligne qu’il est extrêmement important que le cadre temporel soit renversé le plus tôt possible, car plus le procès est retardé, plus la violence des industries extractives et de l’agro-industrie contre les peuples autochtones sera pire.

Les groupes Indigènes se mobilisent pour manifester contre le Cadre Temporel partout au Brésil le 23 juin et à Brasilia devant la Cour Suprême du 27 au 30 juin !


Un symbole brûlant pour la nécropolitique de Bolsonaro ! – Septembre 2021

Bolsonaro insinue, une fois de plus, son non-respect de la loi si la stratégie du « Cadre Temporel » pour fixer une date butoir à 1988 pour les revendications territoriales autochtones – est rejetée par la Cour suprême du Brésil !

En septembre 2021, un groupe d’environ 150 autochtones a porté un énorme cercueil symbolique sur les marches du palais présidentiel de Brasilia et y a mis le feu. Le cercueil était inscrit avec le mot « Génocide » sur le dessus avec «  Ecocide », «  Non à la Cadre Temporel » ainsi que d’autres slogans sur les côtés.

Plus de 6 000 personnes de 176 nations autochtones se sont rassemblées au camp de septembre « Lutte pour la vie » devant la Cour suprême du Brésil à Brasilia pour exiger que les juges statuent en leur faveur et rejettent la date limite de 1988, adoptée par le gouvernement Bolsonaro en 2016 et promue par les secteurs de l’agro-industrie, de l’élevage de bétail, de l’exploitation forestière et de l’extraction de l’or.

Les juges auraient dû se réunir à nouveau le 1er septembre pour une décision qui renforcerait la protection des peuples et des terres autochtones telles que définies par la constitution ou, comme le souhaite Bolsonaro, donnerait le pouvoir aux industries de l’agro-industrie, de l’élevage de bétail, de l’exploitation forestière et de l’extraction de l’or de déboiser et d’exploiter et extraire les ressources naturelles des terres autochtones, menaçant l’existence des peuples autochtones et de la forêt amazonienne elle-même. Mais le procès a été reporté…

« La planète traverse de graves crises : incendies, réchauffement et extinction d’espèces. Nous savons que c’est dans les territoires indigènes que la nature est la plus préservée ! C’est un grand service environnemental que les peuples indigènes rendent à toutes les formes de vie !  Cette cause appartient à tout le monde ! »

L’une des meilleures façons d’aider à préserver la forêt amazonienne est d’aider directement les peuples autochtones qui la protègent ! Veuillez vous joindre à moi pour soutenir l’APIB, l’articulation des peuples Indigènes du Brésil.
Ils font bien plus que simplement pétitionner les gouvernements qui bénéficient financièrement de la destruction en cours. APIB aide les communautés autochtones à résoudre les problèmes de santé en cours et elles, avec des avocats autochtones, poursuivent le gouvernement brésilien en justice !

Voici des informations sur l’APIB en anglais, portugais et espagnol :

https://apiboficial.org/apib/?lang=en

et ici:

https://apiboficial.org/sobre/?lang=en

Veuillez faire un don ici si vous souhaitez :

https://apiboficial.org/apoie/?lang=en

Des informations supplémentaires sur la mobilisation autochtone sont ici :

NON au stratagème du « cadre temporel » – Une aberration !

About Barbara Crane Navarro - Rainforest Art Project

I'm a French artist living near Paris. From 1968 to 1973 I studied at Rhode Island School of Design in Providence, Rhode Island, then at the San Francisco Art Institute in San Francisco, California, for my BFA. My work for many decades has been informed and inspired by time spent with indigenous communities. Various study trips devoted to the exploration of techniques and natural pigments took me originally to the Dogon of Mali, West Africa, and subsequently to Yanomami communities in Venezuela and Brazil. Over many years, during the winters, I studied the techniques of traditional Bogolan painting. Hand woven fabric is dyed with boiled bark from the Wolo tree or crushed leaves from other trees, then painted with mud from the Niger river which oxidizes in contact with the dye. Through the Dogon and the Yanomami, my interest in the multiplicity of techniques and supports for aesthetic expression influenced my artistic practice. The voyages to the Amazon Rainforest have informed several series of paintings created while living among the Yanomami. The support used is roughly woven canvas prepared with acrylic medium then textured with a mixture of sand from the river bank and lava. This supple canvas is then rolled and transported on expeditions into the forest. They are then painted using a mixture of acrylic colors and Achiote and Genipap, the vegetal pigments used by the Yanomami for their ritual body paintings and on practical and shamanic implements. My concern for the ongoing devastation of the Amazon Rainforest has inspired my films and installation projects. Since 2005, I've created a perfomance and film project - Fire Sculpture - to bring urgent attention to Rainforest issues. To protest against the continuing destruction, I've publicly set fire to my totemic sculptures. These burning sculptures symbolize the degradation of nature and the annihilation of indigenous cultures that depend on the forest for their survival.
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