
« Lorsqu’un être humain meurt, son fantôme ne transporte aucun de ses biens sur le dos du ciel, même s’il était très avide. Les choses qu’il a faites ou acquises sont laissées sur terre et tourmentent les vivants en ravivant le désir de sa présence.
Nous sommes différents des Blancs et notre pensée est autre. Parmi eux, quand un père meurt, ses enfants se disent heureux: ‘Nous allons partager sa marchandise et son argent et les garder pour nous!’
Nos vrais biens sont les choses de la forêt: ses eaux, ses poissons, son gibier, ses arbres et ses fruits. Pas de marchandise!
C’est pourquoi dès que quelqu’un meurt, nous faisons disparaître tous les objets qu’il gardait. Nous broyons ses colliers de perles; on brûle son hamac, ses flèches, son carquois, ses…
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