
Un homme Yanomami en route pour inviter un village voisin à un festin, Alto Orinoco, Amazonas, Venezuela
« Je pensais que si les blancs pouvaient m’entendre, ils convaincraient le gouvernement de ne pas laisser la forêt être détruite… Maintenant, les mineurs d’or puent la forêt avec les fumées de leurs moteurs et les vapeurs de l’or et du mercure qu’ils brûlent ensemble. Désormais, nous craignons le paludisme des mineurs d’or, qui est également très féroce…
Le souffle de vie des habitants de la forêt est fragile face à ces fumées épidémiques de xawara. Si nous mourons tous, personne ne pourra compenser la valeur de nos morts. L’argent et la marchandise des Blancs ne les ramèneront pas parmi nous! Et la forêt dévastée ne pourra jamais être restaurée non plus, elle sera perdue pour toujours. »
– porte-parole et chaman Yanomami Davi Kopenawa

Une forêt en territoire indigène détruite par les orpailleurs
30% de ce qui est maintenant reconnu comme des terres autochtones ancestrales sont en danger d’être «légalement» ouvert à l’exploitation aurifère et à d’autres opérations d’extraction ainsi qu’à l’exploitation forestière et à l’agriculture industrielle. Le projet de loi qui permettrait cette atrocité, PL490 – déjà approuvé par la commission des affaires constitutionnelles du Brésil, sera décidé au Congrès en août 2021.
Ce projet de loi permet également le contact avec les peuples autochtones isolés s’il y a « d’utilité publique » et autorise les entreprises privées à approcher ces groupes si elles sont conventionnées pour le faire par le gouvernement !
Les mineurs d’or illégaux ont été motivés par la flambée des prix de l’or, la rhétorique pro-minière de Bolsonaro et l’ordre de l’agence gouvernementale des affaires indigènes, la FUNAI, qui a réduit le travail sur le terrain en raison de la pandémie. Les orpailleurs illégaux ne respectent pas la distanciation sociale vis-à-vis des communautés autochtones à proximité de leurs sites d’extraction d’or et propagent le Covid-19 parmi de nombreuses populations autochtones de la région amazonienne…


Yanomami tenant les restes incinérés de leurs morts après le massacre de leur famille de la communauté de Haximu par les orpailleurs / « Xawara, fumée épidémique tuant une communauté Yanomami » – dessin sur papier – Anoami Yanomami
Jusqu’à 75% de l’or extrait chaque année est utilisé pour des bijoux, des montres et d’autres symboles de statut vains et futiles vendus par les entreprises de l’industrie du luxe ainsi que les détaillants discount du monde entier.
Extraction d’or : Des dizaines de milliers d’arbres de la forêt tropicale doivent être déracinés, des centaines de tonnes de sol extraites et mélangées à des dizaines de tonnes de polluants environnementaux toxiques qui contaminent les terres et les sources d’eau indigènes afin d’extraire 1 1/2 gramme d’or par tonne de sol pollué pour cette bague en or spéciale, bijou en or, montre en or ou accessoire en or…
VEUILLEZ NE PAS ACHETER OU UTILISER DE L’OR!

Maison communale des peuples indigènes isolés dans la forêt tropicale
L’extraction de l’or et l’utilisation aveugle du mercure pour dénicher l’or transforment des pans des écosystèmes les plus riches en biodiversité du monde en un paysage lunaire cauchemardesque !
Dans le monde entier, l’extraction illégale d’or est plus lucrative pour les organisations criminelles, les cartels de la drogue, les groupes de guérilla et les mafias que le trafic de drogue. Pour les criminels se faisant passer pour des trafiquants de métaux précieux, l’or est le moyen idéal pour blanchir de l’argent illicite provenant d’autres activités illégales, car l’or illégal ressemble exactement à de l’or légal et le produit de sa vente peut être placé à la banque…
Le plus grand gang du Brésil, le First Command of the Capital (PCC), est connu pour opérer sur le territoire Yanomami à Roraima, une région en grande partie indigène le long de leurs routes de trafic d’or et de drogue. Ces criminels ont apparemment été embauchés pour protéger les zones d’extraction de l’or, et incitent à la violence contre les Yanomami avec l’utilisation d’armes automatiques et de bombes lacrymogènes depuis plus d’un mois !
Veuillez faire des choix d’achat qui ne détruisent pas la nature et la vie des peuples autochtones !
À nous de choisir une façon de nous parer et de nous décorer qui ne détruise pas les forêts et la vie des autres !
S’il vous plaît ÉCOUTEZ LE MESSAGE DU CHAMAN YANOMAMI :
ÉCOUTER LE MESSAGE DU CHAMAN YANOMAMI – LE PLAIDOYER DE LA FORÊT TROPICALE !
Pingback: Plaidoyer pour la nature et les peuples autochtones ! Non au projet de loi #490 ! …et un message d’un chaman Yanomami… – actualisé — Barbara Crane Navarro – Tiny Life
Merci, merci pour toutes les informations que vous nous apportez, pour les messages relayés, pour la prise de conscience espérée,
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Merci Louise pour votre commentaire et encouragements!
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Reblogged this on Ned Hamson's Second Line View of the News.
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