Un plaidoyer pour la Nature et un message d’un chaman Yanomami


Un homme Yanomami en route pour inviter un village voisin à un festin, Alto Orinoco, Amazonas, Venezuela

« Je pensais que si les blancs pouvaient m’entendre, ils convaincraient le gouvernement de ne pas laisser la forêt être détruite… Maintenant, les mineurs d’or puent la forêt avec les fumées de leurs moteurs et les vapeurs de l’or et du mercure qu’ils brûlent ensemble. Désormais, nous craignons le paludisme des mineurs d’or, qui est également très féroce…

Le souffle de vie des habitants de la forêt est fragile face à ces fumées épidémiques de xawara. Si nous mourons tous, personne ne pourra compenser la valeur de nos morts. L’argent et la marchandise des Blancs ne les ramèneront pas parmi nous! Et la forêt dévastée ne pourra jamais être restaurée non plus, elle sera perdue pour toujours. »

– porte-parole et chaman Yanomami Davi Kopenawa

Une forêt détruite par les mineurs d’or

« Actuellement, les entreprises et les gouvernements peuvent détruire la nature en toute impunité, et nous ne pouvons essayer de la restaurer qu’après coup. Mais si l’écocide devient un crime, nous pouvons les tenir responsables au préalable. » – Liliana Jauregui, experte principale en justice environnementale qui travaille sur une procédure pour déclarer l’écocide un crime international à la Cour pénale internationale (CPI), afin que la destruction de la nature puisse être combattue par la loi. Leur objectif est de faire de l’écocide un crime, tout comme le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. De cette façon, les responsables peuvent être tenus pour responsables de la destruction des écosystèmes.

Cette question est d’une importance capitale pour les communautés autochtones qui ont un lien ancestral avec la nature; les rivières et les forêts, qui sont trop souvent sous la pression des industries extractives comme l’or et les diamants. Les communautés autochtones et les défenseurs de l’environnement risquent leur vie pour défendre la nature, dont ils – et nous tous – dépendons.

Yanomami tenant les restes incinérés de leurs morts après que leur famille ait été massacrée par des mineurs d’or dans la communauté de Haximu / « Épidémie de Xawara fumée tuant une communauté Yanomami » – dessin sur papier – Anoami Yanomami

Extraction d’or:

Des dizaines de milliers d’arbres de la forêt tropicale doivent être déracinés, des centaines de tonnes de sol extraites et mélangées à des dizaines de tonnes de polluants environnementaux toxiques qui contaminent les terres autochtones et les sources d’eau afin d’extraire 1 1/2 gramme d’or par tonne de sol pollué pour une bague en or spéciale, un bijou en or, une montre en or ou un accessoire en or…

Cette dévastation est ce que vous recevrez si un cadeau qui vous est offert est en or!

VEUILLEZ NE PAS ACHETER OU PORTER DE L’OR!

C’est à nous de choisir une façon de nous parer et de nous décorer qui ne détruit pas les forêts et la vie d’autrui!

Veuillez écouter le message du chaman Yanomami:

ÉCOUTER LE MESSAGE DU CHAMAN YANOMAMI

About Barbara Crane Navarro - Rainforest Art Project

I'm a French artist living near Paris. From 1968 to 1973 I studied at Rhode Island School of Design in Providence, Rhode Island, then at the San Francisco Art Institute in San Francisco, California, for my BFA. My work for many decades has been informed and inspired by time spent with indigenous communities. Various study trips devoted to the exploration of techniques and natural pigments took me originally to the Dogon of Mali, West Africa, and subsequently to Yanomami communities in Venezuela and Brazil. Over many years, during the winters, I studied the techniques of traditional Bogolan painting. Hand woven fabric is dyed with boiled bark from the Wolo tree or crushed leaves from other trees, then painted with mud from the Niger river which oxidizes in contact with the dye. Through the Dogon and the Yanomami, my interest in the multiplicity of techniques and supports for aesthetic expression influenced my artistic practice. The voyages to the Amazon Rainforest have informed several series of paintings created while living among the Yanomami. The support used is roughly woven canvas prepared with acrylic medium then textured with a mixture of sand from the river bank and lava. This supple canvas is then rolled and transported on expeditions into the forest. They are then painted using a mixture of acrylic colors and Achiote and Genipap, the vegetal pigments used by the Yanomami for their ritual body paintings and on practical and shamanic implements. My concern for the ongoing devastation of the Amazon Rainforest has inspired my films and installation projects. Since 2005, I've created a perfomance and film project - Fire Sculpture - to bring urgent attention to Rainforest issues. To protest against the continuing destruction, I've publicly set fire to my totemic sculptures. These burning sculptures symbolize the degradation of nature and the annihilation of indigenous cultures that depend on the forest for their survival.
This entry was posted in Uncategorized. Bookmark the permalink.

5 Responses to Un plaidoyer pour la Nature et un message d’un chaman Yanomami

  1. Klausbernd says:

    We didn’t know about these people.
    Thanks for sharing.
    All the best
    The Fab Four of Cley
    🙂 🙂 🙂 🙂

    Liked by 2 people

  2. nedhamson says:

    Reblogged this on Ned Hamson's Second Line View of the News and commented:
    A plea for Nature and a message from a Yanomami shaman

    Liked by 1 person

  3. Pingback: Un plaidoyer pour la Nature et un message d’un chaman Yanomami — Barbara Crane Navarro – Tiny Life

  4. Pingback: La Terre n’est pas une marchandise et nous faisons tous partie de la nature | Barbara Crane Navarro

Leave a comment